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I. Le dépassement du conflit.
« L’être humain perd sa santé à gagner de l’argent, par la suite il perd son argent à se refaire une santé. Il pense au futur au point d’oublier le présent, de sorte qu’il ne vit ni dans le présent, ni dans la futur. Finalement, il vit comme s’il n’allait jamais mourir et il meurt comme s’il n’avait jamais vécu. » Ces paroles attribuées au Dalaï Lama (peu importe en fait qu’elles soient de lui ou d’un autre) résument de façon en même temps humoristique et grave la triste trajectoire qu’est la « vie »(ou la course) de tant de nos contemporains.
Il y a trente ans cet été, je donnais à Sion un cours de perfectionnement intitulé … Vivre Autrement ! L’ancêtre des stages de ce même nom. 1984 : c’était l’époque où on s’achetait la deuxième voiture, le deuxième ou troisième poste de télé, où on partait en vacances non plus à Montana, CH (ou à la rigueur la Côte d’Azur ou l’Ecosse) mais à Montana USA ou aux Seychelles. Pour moi, il était déjà tellement clair que nous étions sur une voie sans issue. Le temps n’a fait que le confirmer.

Que nos sociétés soient en crise très profonde, peu de gens sensés le contestent. Toute la question est de savoir quel est le sens de la crise. Pour un certain nombre de penseurs
contemporains, une dimension fondamentale de la crise est représentée par le passage à tous les niveaux de l’existence et de la planète du vieux modèle gagnant–perdant (qui est aussi hiérarchique, autoritaire, à énergie essentiellement mâle, cartésien) à un modèle gagnant-gagnant basé sur la coopération, non hiérarchique, plus intuitif, fondamentalement démocratique et caractérisé par une dominante d’énergie féminine (et nous portons tous les deux en nous). Je suis extrêmement optimiste sur l’avenir de ce modèle, car sur un monde de neuf milliards où la communication est instantanée à l’échelle de la planète, la continuation du vieux modèle implique la ruine de l’environnement sans parler de la détérioration continue des relations sociales, culturelles et interpersonnelles qu’il implique.
Finalement et surtout, j’en pense que nous les humains ne sommes pas les seuls à avoir la main sur le gouvernail. Dieu merci (sans jeu de mots). 
Prochain blogue : II) A la vitesse grand S vers l’avenir.