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Une vaste enquête menée en Grande Bretagne auprès du personnel qui accompagne les personnes proches de la mort (appelé « hospice workers » en anglais) a relevé les cinq principaux regrets  recueillis auprès des mourants. Ce petit répertoire en dit très, très long sur nos sociétés occidentales qui se sont pendant si longtemps prétendues aux avant postes du progrès :

1. Si seulement je n’avais pas travaillé si dur.

2. Si seulement j’avais gardé le contact avec mes amis.

3. Si seulement je m’étais permis d’être heureux.

4. Si seulement j’avais eu le courage d’exprimer ma vraie nature, mon vrai moi.

5. Si seulement j’avais vécu une vie fidèle à mes propres rêves plutôt que de faire ce que les autres attendaient de moi.

Cette liste sonne presque comme un réquisitoire sur nos sociétés! Je la publie en espérant qu’elle incitera quelques lecteurs à se poser les bonnes questions concernant l’existence qu’elles mènent et si cette dernière les rapproche vraiment de leurs objectifs de vie profonds. Le dernier point surtout est important. 

Personnellement, j’ai eu le privilège d’avoir une vie très riche, mais pour cela j’ai dû faire des choix assez radicaux. Comme refuser le contrat à vie que m’offraient deux organisations internationales de Genève à la sortie de l’université (salaires américains à l’époque près de 50% supérieurs à ceux de Genève, deux mois de vacances au lieu de deux semaines, des magasins spéciaux et surtout pas d’impôts) pour partir (sans contrat !) à l’aventure en Algérie participer à la création de ce que je croyais allait être un nouveau type de société. Et en 1993, après 30 mois de chômage sans indemnités, j’ai lancé à 56 ans mes stages Vivre Autrement qui m’ont offert les plus grandes joies de ma vie professionnelle. 

Qui ne risque rien n’a rien, dit la sagesse populaire.

Et si vous l’écoutiez ?